ATTENTION ... DANGERS !

ON CONTINUE ????????????????????

« Le médicament Protelos sur la sellette »
Le Parisien

Le Parisien relate « une mauvaise nouvelle pour les laboratoires Servier. Après le Mediator, toujours dans la tourmente, le Protelos, un médicament prescrit contre l’ostéoporose, vient de se faire «retoquer» par le Conseil d’Etat ».
Le journal explique que « dans un arrêt […] rendu le 4 octobre dernier, le Conseil d’Etat rejette la requête de Servier : que l’on raugmente le taux de remboursement de l’un de ses produits phares ».
Le quotidien rappelle que « ce produit, commercialisé depuis 2006, avait vu son taux de prise en charge par la Sécurité sociale chuter de 65 à 30% le 1er janvier 2012, à la suite de la réévaluation de son service médical rendu (passé de « majeur » à « modéré ») par la commission de la transparence ».
« Dès septembre 2011, en raison d’un risque accru de phlébites, le ministère de la Santé avait d’ailleurs décidé de restreindre considérablement ses conditions de remboursement. Depuis, le Protelos n’est plus pris en charge par l’assurance maladie que pour les patientes n’ayant pas «de facteurs de risque d’événement thromboembolique veineux» », poursuit Le Parisien.
Le journal souligne que « le Conseil d’Etat est sans appel : non seulement, estime-t-il en substance, la commission de la transparence, chargée de réévaluer régulièrement le rapport bénéfices-risques de chaque médicament, a bien fait son travail, mais on peut douter du caractère novateur de ce produit : alors que le laboratoire soutient que le Protelos «constituerait le traitement de l’ostéoporose le plus efficace parmi les diverses spécialités disponibles […], il ne ressort pas des pièces du dossier […] que […] le principe actif du Protelos aurait une meilleure efficacité sur la micro-architecture osseuse que ses concurrents» ».
Le Parisien ajoute que selon cet arrêt, « «le Protelos présente un profil de risque plus dangereux» que ses concurrents. Et de citer des «événements thromboemboliques veineux, dont l’incidence n’a pas diminué malgré la surveillance pharmacologique dont la spécialité a fait l’objet», mais aussi le «risque de syndrome DRESS, réaction allergique sévère pouvant conduire au décès» ».

AH BIN OUI, ON CONTINUE !!!!!!!!!!!!!!!!!

« Méfiance avec l’ibuprofène »
Le Parisien

Le Parisien note en bref que l’ibuprofène « pourrait entraîner des complications en cas de sinusite. C’est ce qui ressort de l’étude menée par le Pr Richard Niccolas, présentée à l’occasion du 120ème congrès annuel de la Société française d’oto-rhino-laryngologie ».
Le Pr Niccolas précise : « Je ne dis pas que [cette molécule] est dangereuse, j’en prends moi-même. Mais on recommande de ne pas en proposer en cas de suspicion de maladies sinusiennes ».
Le journal livre la réaction de Rémi Assathiany, du conseil d’administration de l’Association française de pédiatrie ambulatoire, qui déclare : « C’est mieux de prescrire du paracétamol comme antalgique ou de la cortisone comme anti-inflammatoire ».

   Bon à savoir ! Merciiiiii (même si on préfère aussi le paracétamol en cas de besoin)

Espérons qu'ils pensent à rajouter ça dans les mises en garde sur la notice d'utilisation !!!!

Jess a fait une réaction violente avec l'ibuprofène , intestins bloqués et difficultés à respirer... il était petit et direction ... hosto ! depuis , c'est banni !!

« Jusqu'où reconstruire le corps humain ? »
Les Echos

C’est ce que se demande Les Echos, sous sa rubrique « prospective ». Le journal se penche sur « l'homme artificiel Rex (pour « robotic exoskeleton »), [qui] rassemble tous les progrès récents de la science dans la conception d'organes artificiels, présenté il y a quelques mois au Science Museum de Londres ».
« Il a un cœur en plastique, une pompe à insuline à la place du pancréas, des filtres de silicone pour imiter le fonctionnement rénal, une trachée en tissus humains, un système autonome de circulation sanguine, des implants visuels et auditifs reposant sur une structure amplifiant les principales fonctions motrices », relève le quotidien.
Les Echos évoque aussi le cœur artificiel de Carmat, qui « s'inscrit dans une tendance de remplacement des organes défaillants par des prothèses très sophistiquées, alors que la demande de transplantations explose. […] Dans quelques mois, [l’organe artificiel], inventé par le chirurgien français Alain Carpentier, illustrera ce futur proche en «équipant» la poitrine de 4 patients condamnés par la déficience de leur propre cœur ». Le philosophe Roger-Pol Droit estime ainsi que « cette première mondiale va rendre tout le reste possible ».
Le journal explique que « le reste, ce sont les surprenantes (inquiétantes ?) innovations qui couvent dans les laboratoires : des nanopores en polymères composites pour produire de l'insuline à la place d'un pancréas défaillant ; des rétines bioniques intégrant de minuscules électrodes pour mimer les photorécepteurs endommagés ; des prothèses en fibres de collagène et de glycoprotéine pour construire des échafaudages résorbables qui permettent la recolonisation de l'os ; des utérus artificiels pour faire naître des enfants «hors mère» ».
Les Echos relève que « même en l'état, les bénéfices de ces avancées ne font aucun doute aux médecins. En dépit d'un second plan greffe déployé en France, la pénurie d'organes est toujours aussi criante. Depuis la fin des années 1990, le nombre de personnes prélevées s'est accru de 56,5%, mais le nombre de personnes inscrites sur les listes d'attente a lui aussi progressé, passant de 8.733 en 1997 à 17.627 l'an passé pour 5.023 greffes pratiquées, selon les données de l'Agence de la biomédecine ».
Le journal précise que « le savoir-faire chirurgical n'est pas en cause : on sait greffer avec succès et une faible proportion de rejets les 6 organes vitaux que sont les reins (60,6% des interventions), le foie (23%), le cœur (8%), les poumons (6,4%), le pancréas (1,4%) et les intestins ».
« Avec le vieillissement de la population, une personne de plus de 65 ans sur cinq bénéficie déjà d'un remplacement d'organe, prothèse, implant dentaire ou autre valve. La demande concerne aujourd'hui plus de 50 millions d'individus dans le monde, mais un prélèvement possible sur trois est refusé par les familles », poursuit le quotidien.
Les Echos note cependant que « les défis éthiques posés par ces ruptures technologiques sont au moins aussi importants que les verrous scientifiques. Les organes artificiels que l'on peut voir sur Rex sont conçus pour restaurer des fonctions perdues ou remplacer des parties du corps déficientes. Qu'en sera-t-il demain ? Disposerons-nous d'organes de substitution offrant des possibilités meilleures que les originaux ? Qui y aura droit ? […] ».

« Le sucre raffiné, ennemi des artères »
Le Figaro

C’est ce que constate Anne Prigent dans Le Figaro, indiquant que « son apport excessif augmente le risque de maladies cardio-vasculaires », selon une nouvelle étude parue dans Jama Internal Medicine.
La journaliste explique que « les chercheurs des Centers for Disease Control and Prevention d’Atlanta ont analysé les données médicales, la consommation de sucre et les taux de mortalité liés à une maladie cardio-vasculaire de plus de 11.000 adultes sur 15 ans ».
« Ils ont constaté que chez 7 adultes sur 10, plus de 10% de l’apport énergétique provient du sucre ajouté et que pour 1 adulte sur 10 ce taux atteint même 25% », note Anne Prigent, ajoutant que ces derniers « rappellent qu’il n’existe pas de seuil universellement accepté pour la quantité de sucres ajoutés ».
La journaliste souligne que selon ce travail, « plus la consommation augmente, plus le risque pour le cœur et les vaisseaux est élevé. Le risque de mort par maladie cardio-vasculaire est ainsi multiplié par 3 chez les personnes pour lesquelles le sucre ajouté représente un quart de l’apport énergétique quotidien ».
« Plus inquiétant, le sucre apparaît comme un facteur de risque indépendant des maladies chroniques », ajoute Anne Prigent. Le Pr Jacques Blacher (Hôtel-Dieu) réagit : « Ces données épidémiologiques sont très inquiétantes », tout en rappelant que « les habitudes alimentaires des Français sont bien différentes de celles des Américains », précise la journaliste, qui évoque « notre goût moins prononcé pour les sodas ».